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CANDIDE de Molière

CANDIDE de Molière

 

 

« Candide…de Molière » 

 » Gouverner c’est comme une boite de chocolat…

On sait jamais sur quoi on va tomber… »

 

 

Depuis cette déclaration du tout nouveau président des Etats Unis d’Amérique, Forest Trump, lors de sa cérémonie d’investiture, certaines célébrités américaines (ou pas) usent désormais de pseudonymes afin de poursuivre leur carrière internationale …

Ainsi Paul TILMONT, Jef PARIS, Mariana LEZIN, ou encore Franck MICQUE sont des noms qui ne vous disent probablement rien, sauf que derrière chacun d’ eux se cache en fait, Leonardo DiCaprio, Gary Oldman, Elsa Zylberstein ou encore Charles Dance ( Mais oui rappelez vous le méchant dans le film d’auteur  » Golden Child: L’enfant sacré du tibet  » avec Big mama dans le rôle principal…)

Je vous rassure tout de suite, lorsque Mariana,( sur les conseils de mon ami Sting désormais Stéphan Villières ) m’ a contacté pour me faire part de son projet, j’étais loin de me douter de qui, comment, où, quoi il en retournerai… J’étais alors, avec femmes et enfant, en retraite autant estivale que parisienne chez mon ami Alain Boisé (Woody Allen).

Alors, avec l’indifférence de circonstance qui oblige au respect dans ce métier, je décidais de remettre à plus tard, le fait de considérer cette toute nouvelle proposition.

Rendez vous fût donc pris.

Le jour dit, avec la même indifférence (mais horaire cette fois ci), c’est en mode MC (Mr Connard), que du haut de mon retard de circonstance, c’est à dire, n’ ayant pas davantage de temps à perdre,  je décidais d’aborder notre entrevue… Mais c’est alors que tout s’accéléra…

En effet, Mariana, m’ exposa brièvement l’ historique de la pièce, et metteuse en scène particulièrement ouverte, puis recousue par des soldats bulgares, vendue ensuite à un juif (Zilberstein, un cousin donc), m’expliqua en détail les tenants et aboutissants de la rocambolesque adaptation de l’oeuvre « Candide« .

Le juif en question décida alors de la revendre avec les droits de l’oeuvre à un américain Kev Baraguay (descendant par alliance de Thomas de Torquemada; (mais qui c’est ça dis donc?) premier grand inquisiteur, il fût le symbole du fanatisme religieux. En 15 ans, il brûla 2000 hérétiques sur les bûchers. Les jugements prirent le nom d’Autodafe, ce qui signifie acte de foi.)

Soit ! Mr Baraguay n’ étant entre autre que le sulfureux fondateur et propriétaire de Baraguay studio prod ( « The Avengers » / « Iron Man »/  » Xmen »/ « C’est pas sorcier »….)  mais aussi de la célèbre franchise Baraguay Coffee shop, ainsi que des incontournables  « Olives du Baraguay »…

Bref ! Vous l’aurez compris, un homme immensément riche qui visiblement n’a jamais connu le chagrin…

Les moyens humains comme financiers sont donc au rendez vous; un casting de rêve, des décors de folie, une préparation intense dans les plus belles régions du globe ( Westphalie, Hollande, Portugal, Argentine, Paraguay, Venise, Casa Musical…) et en négociation une future et probable adaptation, prévue pour Avignon 2017, avec « Captain América » lui même, ( si, si, il existe…C’est juste qu’il sait pas encore s’il accepte la proposition faite par Forest Trump comme chef d’Etats Major des armées les plus cool du monde entier de l’univers).

Dans ce contexte vous m’accorderez qu’il fût alors difficile de décliner une telle proposition.

Cependant , à ce moment là, je fis encore preuve d’un soupçon d’hésitation ( toujours par principe); un lourd silence plana, les regards se croisèrent, se jaugèrent, se re croisèrent, se re re re jaugèrent et…

Malgré la confiance qui me fût accordée comme auteur, compositeur et interprète, aucun doute ne subsista sur le fait que j’en voulus davantage.

 Leonardo fraîchement oscarisé pour avoir été fessé jusqu’à la moelle, en place publique, par un grizzly, tenait le rôle principal; Gary domptant sa schizophrénie eut droit aux dix suivants; quant à Elsa de nature plurielle,  endossa aisément le rôle complexe et rythmé de meilleur ami, à meilleure amie comme de meilleur maître à meilleure maîtresse…Et moi dans tout ça ?

Et bien moi j’ exigea et j’ obtins, le rôle dont je rêvais depuis ma plus tendre enfance, celui de Jean Rochefort dans Winnie l’ourson…Narrateur!

Ce qui impliquait aussi d’ accepter de me glisser dans la peau de deux trois autres personnages aux oreilles poilues dont je ne peux vous révéler ici la subtilité.

Car comme à l’accoutumée, je me narre…toujours un peu trop, à la frontière du vrai et du fakebook, proche de casser la close de confidentialité qui m’oblige  désormais à taire ma plume ( avant qu’elle ne me soit facturée si je ne la range pas immédiatement dans le sac prévu à cet effet…)

Alors je le vois dans ton regard de lecteur perdu, naviguant entre le vrai et le faux; noyé dans mes digressions narratives…

Tu voudrais bien comprendre ?

Et bien viens comme tu es,  trouver ta réponse…  à savoir si le spectacle vivant permet encore et toujours de dépasser les espoirs languides des horizons présidentiels…Et donc des hommes…Et des femmes aussi…Oui des femmes aussi…

Nilco.

 

 

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